Le TOEIC est un test reconnu pour évaluer les compétences en anglais dans un contexte professionnel. Cependant, il comporte des pièges spécifiques qui peuvent surprendre même les candidats bien préparés. Voici un guide pour identifier ces pièges et les éviter efficacement.

1. Mal gérer son temps, et se piéger tout seul
La plupart des candidats n’échouent pas par manque de connaissances. Ils échouent parce qu’ils perdent du temps là où ils ne devraient pas.
Prenons la partie Reading, par exemple. Elle dure 75 minutes, pour 100 questions. Et pourtant, beaucoup passent 3 à 4 minutes sur un seul texte, alors qu’ils n’ont que 45 secondes en moyenne par question. Résultat : les 20 dernières questions sont souvent bâclées… ou laissées vides.
Pourquoi ça arrive ?
Parce qu’on veut trop bien faire. On lit chaque mot, on s’obstine sur un mot de vocabulaire inconnu, on relit le paragraphe trois fois… en oubliant que c’est un test de rapidité autant que de compréhension.
Comment l’éviter ?
- Ne cherchez pas à tout comprendre. Parfois, vous n’avez pas besoin de comprendre tout le texte pour répondre à la question.
- Scannez avant de lire. Lisez d’abord la question, puis retournez au texte pour chercher l’info.
- Utilisez un chronomètre pendant vos entraînements : donnez-vous 60 secondes max par question, et tenez-vous-y.
👉 Conseil bonus : s’il vous reste 10 questions et seulement 5 minutes, remplissez-les toutes (même au hasard) avant de chercher les bonnes réponses. Un score partiel, c’est toujours mieux que rien.
2. Croire que “comprendre” suffit
Beaucoup de candidats pensent que s’ils comprennent bien l’anglais à l’oral ou à l’écrit, ils vont cartonner au TOEIC. Et pourtant, ils se retrouvent avec un score en dessous de leurs attentes. Pourquoi ?
Parce que le TOEIC ne teste pas que votre compréhension, mais aussi :
- votre réactivité,
- votre attention aux détails,
- votre capacité à repérer des pièges logiques.
Exemple concret :
Dans une question de type Listening, vous entendez :
« Could you send me the report by Friday? »
Et on vous propose :
A. She will send the report.
B. He wants it next Friday.
C. The report is not ready.
D. He needs it by Friday.
La bonne réponse est D, mais beaucoup choisissent A ou C, car ils ont entendu “send” et “report”. Erreur classique : s’arrêter à des mots-clés au lieu de comprendre la logique de la phrase.
Comment l’éviter ?
- Entraînez-vous à reformuler chaque phrase mentalement après l’avoir entendue.
- Posez-vous la question : Qu’est-ce que la personne veut vraiment dire ?
- Travaillez avec des questions pièges, pas juste des exercices “faciles”. Mieux vaut se faire avoir à l’entraînement que le jour J.
3. Se faire piéger par le “trop de confiance” ou l’automatisme
C’est un piège silencieux. Celui qui touche les candidats qui “connaissent déjà bien l’anglais” ou qui ont beaucoup pratiqué. Ceux qui pensent :
“Je parle anglais tous les jours au travail / j’ai un bon niveau, donc ça va passer.”
Et pourtant, le TOEIC est un format d’examen à part entière. Il est très structuré, calibré, et parfois même… un peu piégeux. Le problème, ce n’est pas de maîtriser l’anglais : c’est d’oublier que le TOEIC attend une certaine logique de réponse, très spécifique.
Ce que ça donne dans les faits :
- On répond trop vite, sans bien lire les quatre propositions.
- On interprète au lieu d’analyser, en pensant deviner la bonne réponse.
- On survole les consignes en se disant “c’est toujours pareil”.
Et au final, on perd des points bêtement sur des questions “faciles”.
Exemple :
Une phrase dans la partie grammaire :
“The manager ___ the report before the meeting.”
Vous voyez “before”, vous sautez dessus : “Ah ! Past perfect, donc… had reviewed.”
Mais vous oubliez de lire les quatre options. Et justement, “had reviewed” n’est pas proposé. Les choix sont :
A. reviews
B. reviewed
C. has reviewed
D. reviewing
La bonne réponse est C. Mais par automatisme, vous avez coché B.
Comment éviter ce piège :
- Ralentir sur les questions “faciles”, celles qui semblent évidentes.
- Toujours lire les 4 options avant de répondre, même si vous êtes sûr.
- Se méfier des automatismes : le TOEIC aime proposer plusieurs réponses “presque bonnes”, mais une seule parfaitement juste dans le contexte.
4. Et maintenant, on fait quoi ?
Si tu veux vraiment éviter les pièges du TOEIC, il ne suffit pas de lire un article — il faut t’entraîner dans les bonnes conditions. Et pour ça, on peut t’aider.
À l’Académie des Langues et Compétences, on t’accompagne avec :
- Des tests de niveau gratuits pour savoir où tu en es,
- Des formations ciblées selon tes objectifs (score visé, délais, etc.),
- Et des prépas TOEIC en ligne pour t’entraîner efficacement, sans pression.
Tu peux aussi nous poser tes questions ou suivre nos conseils sur les réseaux sociaux :